Aime ton frère, par-dessus tout
On comprend trop souvent ce texte comme une demande, de la part de Jésus, de rejeter et d’exclure – in fine – celui qui refuse d’admettre son erreur.
Mercredi 20 Novembre 2024 - Vert - 33ème Semaine du Temps Ordinaire
On comprend trop souvent ce texte comme une demande, de la part de Jésus, de rejeter et d’exclure – in fine – celui qui refuse d’admettre son erreur.
Ce sont près de deux millions de jeunes qui étaient au Parc Téjo de Lisbonne dimanche dernier pour… une messe. Vos médias généralistes en ont à peu près autant parlé que la coupe du monde de football féminine qui se jouait en même temps devant… quelques dizaines de milliers de spectateurs.
Quand je rencontre des parents et plus encore même des grands-parents, cette question, revient très souvent : « Dites-moi, qu’est-ce que j’ai fait faux ? J’ai transmis la foi à mes enfants, à mes petits-enfants, et ils ne sont pas à la messe… Qu’est-ce que j’ai fait faux… ? » Probablement rien !
C’est exactement ce qui se passe lors de la messe : on commence par être disciples, on écoute sa parole, avant d’être envoyés à la fin de la messe, munis du Christ qui est en nous puisque nous avons reçu l’Eucharistie. Nous sommes envoyés dans le monde pour y être chrétiens en actes.
Prier, au fond, ce n’est pas compliqué. C’est simplement se mettre entre les mains du Père. Lui dire « Papa… ». Se reconnaître petit. Et le reste suivra.
Sept attitudes que tout chrétien devrait adopter ? On pense immédiatement à « aimez-vous les uns les autres, aime ton prochain comme toi-même » ou encore : « ne prononce pas de faux témoignage, ne vole pas, ne tue pas… » Oui, bien sûr. Mais il existe une liste que Jésus lui-même nous offre dans l’Evangile de Luc lorsqu’on relit, comme ce week-end, le célèbre épisode des pèlerins d’Emmaüs.
Voir la mort comme une fin n’a aucun sens lorsqu’on se dit chrétien. Lorsqu’on croit au Christ, la mort n’est qu’un passage. On traverse les ravins de la mort, comme le dit le psaume 22. C’est une traversée, un passage. Pas un passage vers une autre planète, genre Sirius, façon Temple Solaire, non ! Un passage vers la vie éternelle, tout simplement.
L’Esprit-Saint aurait-il perdu la tête ? C’est une question qu’on peut se poser en lisant l’Evangile de ce premier dimanche de Carême qui commence par ces mots : « Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. » L’Esprit conduit sciemment Jésus dans un lieu particulièrement inhospitalier. Et il le fait pour que Jésus soit tenté par le diable… on aura tout vu !
Le texte des Béatitudes que nous propose la liturgie de ce dimanche, dans sa version longue propre à Matthieu, est l’un des plus beaux textes de l’Evangile… si on le comprend ! Et ce n’est pas facile. Reprenons quelques-unes de ces béatitudes…
Ce dimanche, nous fêtons la solennité de « Sainte Marie, Parent 2 de Dieu ». Du moins si l’on écoute nos amis français et avec eux les ayatollahs du bien-parler inclusif, on ne doit plus dire Papa ou Maman, Père ou Mère, on doit dire « Parent 1 » et « Parent 2 » désormais. Tel est, en tout cas, le langage des formulaires officiels.