Printemps d’Eglise
Petit poème sur l’Eglise, ses turpitudes et son printemps, publié dans le numéro 2-2024 du journal « Grandir ».
Vendredi 03 Mai 2024 - Rouge - St Philippe et St Jacques, apôtres
Homélies, Poèmes
Petit poème sur l’Eglise, ses turpitudes et son printemps, publié dans le numéro 2-2024 du journal « Grandir ».
Tout l’enjeu des textes de ce dimanche, c’est de demeurer.
Nous avons à être des demeurés !
…pas au mauvais sens du terme, bien sûr, mais au sens d’être des personnes qui demeurent.
Prenons donc cette phrase du Christ au sérieux dans notre vie : à nous d’être les témoins non seulement de ce que nous avons vu, mais également de ce que nous croyons, de ce que nous espérons, de tout ce que, grâce à lui, nous aimons.
On a l’esprit faussé, par rapport à cet Evangile, notamment à cause des tableaux. Celui du Caravage, très connu, où Thomas enfonce son doigt dans la chair du Christ.
Ils courent, ils arrivent au tombeau. Il y en a deux, de ses disciples. Pierre, et… ? Eh bien on ne sait pas, parce que l’autre n’est pas nommé. Et ce n’est probablement pas Jean. L’autre, c’est – dit le texte – « le disciple que Jésus aimait ».
Voyez : la résurrection du Christ c’est l’événement des événements, c’est une leçon pour tous les journalistes de la terre. Voilà ce qu’il faudrait être les premiers à annoncer, encore et toujours, et cette année encore !
De façon générale, chaque geste que nous faisons – si c’est un beau geste – chaque geste est important.
Il y a des choses que nous devons parfois laisser mourir, nous le savons bien. Laisser ces choses mourir pour que d’autres puissent naître.
L’erreur qu’on faisait dans le temps, c’est de croire que notre action devait venir avant le cadeau qui était alors la réponse de Dieu. Comme les enfants : « si tu fais tout bien, alors tu auras un cadeau », non ! C’est l’inverse !
Dieu, il est présent aussi dans sa parole, bien sûr. Notamment dans le psaume, mais aussi dans les autres textes que vous avez choisis.