Etes-vous comme St Thomas ?
Je ne sais pas si vous êtes comme moi… mais pendant de nombreuses années, j’ai dit : « Oh vous savez, moi, je suis comme Saint-Thomas. J’ai besoin de toucher pour croire, j’ai besoin d’avoir des preuves tangibles. »
Samedi 23 Novembre 2024 - Vert - 33ème Semaine du Temps Ordinaire
Je ne sais pas si vous êtes comme moi… mais pendant de nombreuses années, j’ai dit : « Oh vous savez, moi, je suis comme Saint-Thomas. J’ai besoin de toucher pour croire, j’ai besoin d’avoir des preuves tangibles. »
Soyons nous aussi en fête quand nous ressortirons tout à l’heure. Rappelons aux gens que notre Seigneur est vivant, qu’il est ressuscité pour que nous ayons la vie éternelle.
Que la mort, lorsqu’elle viendra, nous trouve en vie ! Voilà mon souhait pour Chacune, Chacun de vous !
Il faut reconnaître que, s’il y en a un qui ne se laisse pas prendre par les apparence, c’est Dieu. Il voit bien mieux que nous. Il sait regarder le fond des cœurs, lui, et pas seulement les apparences…
C’est bien l’enjeu de la scène entre Jésus et la Samaritaine, elle, elle a soif d’eau, mais Jésus lui montre qu’en réalité elle a soif d’autre chose, elle a soif de la grâce !
Elle, elle pense à l’eau d’ici, mais Jésus lui donne de l’eau de là.
Sans mauvais jeu de mots : il lui propose l’eau de la vie éternelle.
Il nous revient donc, si nous vivons de la grâce de Dieu, d’être parfois transfiguré, de laisser traverser la présence de Dieu à travers notre regard, notre sourire. Et c’est très important parce que, lorsque nous serons ressortis tout à l’heure, nous allons croiser dans la rue des gens qui ne connaissent pas Dieu. Si on ne leur offre pas un sourire – même des yeux – ils vont se dire : « dis donc, ça a pas l’air très sympa d’aller à l’église… à voir la tête de ceux qui en ressortent, ça donne pas envie ! »
L’Esprit-Saint aurait-il perdu la tête ? Ou même perdu l’Esprit ? C’est une question qu’on peut se poser en entendant le début de l’Evangile de ce dimanche, le récit des tentations au désert. Vous avez entendu ! L’Evangile commençait par ces mots : « Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. »
En ces temps de possible pénurie d’électricité, il y a les gens qui éteignent tout, partout, véritables chevaliers de l’ombre, défenseurs du côté obscur, et qui vous hurlent dessus si vous avez le malheur d’avoir laissé une petite loupiote allumée dans la maison… comme si cette pauvre petite ampoule de lampe de chevet pouvait régater avec les lampadaires de nos rues ou les vitrines de nos magasins de luxe.
C’est toujours dangereux quand on prend un verset, comme ça, et qu’on le jette à la face des autres…
Alors attendons le Seigneur dans la joie de ce troisième dimanche de l’Avent ! N’oublions pas ce qui nous redonne courage et transmettons-le aux autres ! Aidons-les à avoir confiance, à sourire, à regarder les signes dans le ciel, à se faire des becs, pourquoi pas… à prier sans cesse, à ne pas oublier de regarder la croix de Jésus.