Une sacrée bonne nouvelle !

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Chers Amis,

Je commence par vous poser une question : est-ce que vous aimez être comparés à des moutons ? …En général pas, hein ! Quand on nous dit « vous êtes des moutons », c’est un peu péjoratif !

Alors les lectures d’aujourd’hui ne nous comparent pas à des moutons, mais à des brebis. Mais enfin ce n’est pas tellement mieux, dit comme cela. On nous compare à un troupeau. Vous l’avez entendu dans le psaume, vous l’avez également entendu, bien sûr, dans l’Évangile.

Mais là où ça devient beaucoup plus intéressant, c’est que le berger de ce troupeau, notre berger, c’est Jésus.

Alors ça change quand même les données parce que, on nous le disait dans l’Évangile, « mes brebis, moi, je les connais et elles me suivent. »

Nous ne suivons pas Jésus comme des moutons, c’est à dire sans faire attention. Non, nous suivons Jésus parce que sa parole est importante, parce qu’il nous connaît, parce qu’il nous appelle chacun, chacune.

Et puis il y avait la suite : « Jamais elles ne périront, dit Jésus. Je leur donne la vie éternelle ! » Cette vie éternelle dont nous parlait la deuxième lecture, le livre de l’Apocalypse.

Apocalypse ne signifie pas « fin du monde », vous le savez, j’espère. Il faut le redire à nos journalistes de temps en temps… « Apocalypse », ça veut dire « révélation, dévoilement ». On nous dévoile quelque chose dans ce livre, le dernier de nos Bibles. Et qu’est-ce qu’on nous dévoile ? Eh bien, ce que c’est que la vie au ciel, notamment.

C’est ce que disait le texte d’aujourd’hui, cette foule immense qui vient de la grande épreuve. C’est quoi la grande épreuve ? Mais c’est la mort ! Et cette foule immense, eh bien c’est la foule de tous ceux qui ont traversé la mort et qui sont vivants de l’autre côté.

Cette foule que personne ne peut dénombrer de toutes langues, de toutes nations, de toutes tribus, de tous les peuples.

Parce que, et ça c’est la première lecture qui nous le disait, la bonne nouvelle n’est pas faite que pour un petit groupe d’élus, elle est offerte à tout le monde. Et c’est pour ça que même les païens se réjouissent lorsqu’ils entendent Paul et Barnabé, dans la première lecture. Même les païens se réjouissent parce qu’ils ont compris que cette bonne nouvelle n’était pas réservée à un petit clan, à un petit groupe d’élus.

Et c’est la même chose pour nous : cette bonne nouvelle que nous entendons ici, elle ne nous est pas réservée à nous qui sommes ici sur ces bancs. Elle est à porter au-delà des portes de cette chapelle, c’est à cela que nous sommes appelés.

Être appelé par Dieu – c’est d’ailleurs ce que dit aussi le berger dans un autre passage de l’Évangile, « je les appelle mes brebis » – être appelé par Dieu, ça n’est pas réservé non plus à un petit clan.

Quand on parle des vocations, souvent on a le terme religieux en tête :

  • Ah, mon fils, vous savez, il a la vocation !
  • Ah oui, laquelle ?

…Quand on dit cette phrase-là, on pense immédiatement à la vocation religieuse… mais « Maman », c’est une vocation, je vous signale. Et d’ailleurs, bonne fête à toutes les mamans puisqu’en Suisse on la fête aujourd’hui ! Maman, c’est une vocation. Grand-maman, c’est une vocation, ce qui vous indique d’emblée qu’on peut avoir plusieurs vocations dans une vie. On peut en recevoir plusieurs. Époux, épouse, c’est une vocation, tout le monde n’est pas appelé à cela. Et effectivement, prêtre, c’est une vocation. Tout le monde n’est pas appelé à cela non plus.

Il y a aussi des métiers vocationnels. Médecin généraliste, de plus en plus, c’est une vocation, par exemple, il faut y être appelé. Et ça ne s’arrête pas à 18 heures pile. C’est aussi le propre des vocations : Maman, ce n’est pas de 08h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00. C’est à 03h00 du matin s’il le faut.

Et prêtre, c’est la même chose. Épouse, c’est la même chose.

Donc vous voyez comment différencier les vocations des métiers, eh bien c’est très simple : la vocation, elle ne s’embarrasse pas d’horaires de vacances, d’AVS, de retraite. Non, on est Maman à vie. Même quand nos enfants ont passé 18 ans, on continue d’être Maman. Donc Dieu nous appelle, tous, toutes, à une vocation.

Et la bonne nouvelle, c’est qu’en nous appelant, il nous rappelle, comme le disait l’Évangile, que désormais « personne ne peut nous arracher à la main du Père », plus personne.

Si nous avons été appelés par Dieu à être de son troupeau, nous sommes très, très loin d’être de simples moutons. Nous sommes des appelés répondant à leur vocation et nous sommes appelés à la vie éternelle. Et d’ici là, « jamais nous ne périrons », disait l’Évangile. « Personne ne pourra nous arracher de la main du Père ». Et ça, c’est une sacrée bonne nouvelle.

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La Pelouse s/Bex, samedi 10 mai 2025, 18.00

Leysin-Village, dimanche 11 mai 2025, 10.15

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