Les dés, Zundel… et la JOIE !
« Le pire des athéismes, disait Zundel, c’est de parler de Dieu sans le vivre. »
Jeudi 17 Octobre 2024 - Rouge - St Ignace d’Antioche
« Le pire des athéismes, disait Zundel, c’est de parler de Dieu sans le vivre. »
Le danger avec la Bible, comme avec n’importe quel texte sacré, c’est de le prendre au pied de la lettre. On ne prend jamais un symbole au pied de la lettre, chers Amis !
Si quelqu’un ne connaissait rien au Christianisme et demandait un résumé de ce qu’est notre Dieu, je pourrais lui donner à lire les quatre textes que nous venons de réentendre. Il y a tout.
Il n’y a pas d’extrait, car cette publication est protégée.
Tout l’enjeu des textes de ce dimanche, c’est de demeurer.
Nous avons à être des demeurés !
…pas au mauvais sens du terme, bien sûr, mais au sens d’être des personnes qui demeurent.
Prenons donc cette phrase du Christ au sérieux dans notre vie : à nous d’être les témoins non seulement de ce que nous avons vu, mais également de ce que nous croyons, de ce que nous espérons, de tout ce que, grâce à lui, nous aimons.
On a l’esprit faussé, par rapport à cet Evangile, notamment à cause des tableaux. Celui du Caravage, très connu, où Thomas enfonce son doigt dans la chair du Christ.
Ils courent, ils arrivent au tombeau. Il y en a deux, de ses disciples. Pierre, et… ? Eh bien on ne sait pas, parce que l’autre n’est pas nommé. Et ce n’est probablement pas Jean. L’autre, c’est – dit le texte – « le disciple que Jésus aimait ».
Voyez : la résurrection du Christ c’est l’événement des événements, c’est une leçon pour tous les journalistes de la terre. Voilà ce qu’il faudrait être les premiers à annoncer, encore et toujours, et cette année encore !
De façon générale, chaque geste que nous faisons – si c’est un beau geste – chaque geste est important.