Cécile et José – Homélie de mariage
Nous ne parlons pas la même langue, tous dans cette église, et pourtant, aujourd’hui, grâce à vous, nous sommes réunis ! Parce que l’universalité et des langues et des personnes, ça vous connaît !
Mercredi 20 Novembre 2024 - Vert - 33ème Semaine du Temps Ordinaire
Homélies, Poèmes
Nous ne parlons pas la même langue, tous dans cette église, et pourtant, aujourd’hui, grâce à vous, nous sommes réunis ! Parce que l’universalité et des langues et des personnes, ça vous connaît !
Quel est le regard des enfants ? C’est le regard de pureté, de simplicité, de bonté. Et donc, si nous apprenons à regarder l’autre, celle que Dieu nous a confiée, celui que Dieu nous a confié avec un regard pur, avec un regard de bonté, jamais il ne nous viendrait à l’idée de le répudier.
Vous avez de grandes espérances. Mais il est juste d’attendre de grandes choses de sa part, lorsqu’on place notre vie dans ses mains, il en fait toujours quelque chose. C’est votre vie que vous attendez du Seigneur.
Moïse, dans notre première lecture de ce soir, souhaite dans le livre des Nombres que se lèvent davantage de prophètes dans le peuple de Dieu, c’est à dire davantage de personnes qui osent parler au nom de Dieu. Les enfants sont très forts pour ça.
Les fenêtres à jalousie, vous savez, ce sont ces stores dont les lamelles sont réglables, c’est cela qu’on appelle les jalousies. On peut les écarter plus ou moins pour faire entrer le soleil à dose variable. Je vois que la chose vous est connue, et peut-être même en possédez-vous chez vous.
Mariage oecuménique célébré dans un temple. La prédication est en forme de sketch vu les origines valaisannes et vaudoises des mariés.
C’est exigeant de suivre Jésus dans une vie, ça, je suis d’accord avec vous ! Et ça sous-entend, je crois, d’essayer d’abord de répondre à la question que Jésus posait à ses disciples dans l’Évangile ce matin : « Pour vous, qui suis-je ? »
Le mot « enfant » vient du latin « infans », « celui qui ne parle pas »… ça vient de loin, hein… que les enfants n’ont pas le droit à la parole. Ça vient de loin !
On vient d’entendre la page d’Évangile que vous avez choisie pour nous, dans laquelle un verbe revient TROIS fois, c’est dire si l’on insiste ! Un verbe complètement paradoxal pour vous deux. Pourtant, c’est le texte que vous avez choisi ! C’est le verbe DEMEURER.
Et je me prends à réfléchir devant cette scène… et à me dire que c’est étrange tout de même… Ces mêmes femmes qui hurlent face à un texte vieux de 2000 ans, et qui ne serait évidemment pas écrit comme cela aujourd’hui – il y a le contexte de l’époque – ces mêmes femmes adorent et achètent un texte d’aujourd’hui, au contexte actuel, pervers au possible, et vantant la soumission de la femme par l’homme.